Dallage:
Un dallage peut être de différents types et pour différentes destinations. A titre d’exemple, ci après quelques types:
- coulés en place.
- armés.
- non armés.
- préfabriqués.
- précontraints.
La destination du dallage peut être multiple:
- parking.
- aeroportuaire.
- routier.
- patinoire.
- sport.
- etc…
Notre bet structure étudie tous ces types.
Norme pour dallage:
En France, on étudie les dallages suivant la norme NF P 11-213-1 , qui correspond au DTU 13.3.
Cette norme est très détaillée et cadre spécifiquement les cas des dallages dans le génie civil et le bâtiment.
Par ailleurs, les dallages en béton armé sont calculés suivant la réglementation du BAEL ( en prenant en compte un pourcentage minimum d’armatures). Finalement, celui-ci n’est pas forcement armé, il peut être non armé. Aussi, on peut même faire appel à du béton fibré.
Réalisation de dallage:
Les dallages sont bien souvent posés sur des couches qui incluent un géotextile (géosynthétique), des isolants, et des films en polyéthylène.
Par dessus le dallage, une couche d’usure le recouvre en fonction de la destination du dallage. Cette couche d’usure peut être composée de matériaux naturels tel que le quartz, abrasifs ( tel que la silice), ou encore des matériaux métalliques tels que le fer ou la grenaille d’acier.
Par ailleurs, on accorde une attention particulière lors de l’éxecution du dallage: le support doit être particulièrement bien connu. Un module de réaction à la plaque est à mesurer. Aussi, pour l’exécution d’un dallage, l’essai à la plaque doit aboutir au moins à un sol dont le module de réaction est égal à Kw=50Mpa/m concernant une plaque de diamètre égal à 75cm.
Aussi, un dallage ne peut avoir une épaisseur inférieure à 150mm.
D’autre part, le phénomène de retrait est une véritable problématique concernant les dallages. Pour faire face à cette problématique, il y a lieu de mettre en place dans le dallage des joints de retrait.
Les joints de retrait des dallages, sont de plusieurs types:
- traversant franc, goujonnés, ou clavetés.
- sciés sur une hauteur
- par profil incorporé.
En terme d’espacements, on espace les joints de 5m dans le cas courant ( et de 6m en cas d’exposition aux intempéries).
Le support du dallage peuvent être par matériaux d’apport. Si c’est le cas, ces matériaux méritent le plus grand soin. En particulier lors de l’utilisation de matériau traités, il ne faut pas que la teneur en sulfate soit supérieure à 0,5.
Essais:
Le contrôle de la qualité des supports s’effectue par les essais suivants:
- D’abord la plaque de Westergaard.
- Puis la plaque LCPC.
- Et enfin la dynaplaque.
Plusieurs techniques existent pour obtenir un support de bonne qualité, notamment le traitement:
- des sols à la chaux.
- le compactage dynamique,
- le vibro-compaction,
- les picots,
- les colonnes ballastées,
- l’injection de mortier à sec,
- la pierre de chaux,
- Enfin, béton de sol.
Aussi, le dallage peut subir des déformations. Ces déformations peuvent être liées à différentes causes, notamment les déformations liées :
- au tassement du support.
- les retraits linéaires et retraits différentiels.
- les tassements d’ouvrages voisins.
- les déformations des supports de type gonflement.
- Aussi, la liquéfaction et dessiccation.
Finalement les dallages nécessitent une maintenance car leur usure peut faire apparaître plusieurs cas d’évolution:
- Epaufrure,
- fissures,
- tassements,
- abrasion de couches d’usure,
- pianotages,
- Enfin remplissage des joints par de la salissure.